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Toutes blessent, la dernière tue - Karine Giebel - Belfond, 2018


L'effet Giebel ..... ou comment se manger une brique de 732 pages en deux jours. A chaque Giebel que je lis, je me dis : cette fois, je vais prendre du recul, je ne me ferai pas avoir ! Deux cents pages plus loin .... - Mamaaaan ! J'ai faim ! - ........ - Mamaaan ! Y a quoi pour dîner ! - .......... Les pages défilent, c'est la même recette à chaque fois: le sujet est dérangeant, la violence est omniprésente. Les méchants ont parfois un coeur d'artichaut et les faux gentils sont de véritables ordures. Quant aux dialogues, ils font mouche à chaque fois.

Addictif. Nerveusement épuisant..... - Chérie ? Tu viens te coucher ? - ..... - Allez ! Viens ! - Nan ... je peux pas ...j'ai Giebel. - Mais tu l'acheveras après ton bouquin ! - ME TOUCHE PAS JE TE DIS SINON JE T'EXPLOSE CONTRE LA TETE DE LIT ! (Stop Belette ! Tu peux pas dire ça ..t'es dans la vraie vie là, pas dans le bouquin!). Au petit-déjeuner le lendemain matin, je termine ma lecture et je sais que la violence dans ce livre n'est pas gratuite, qu'elle ne sert pas uniquement à tenir le lecteur en haleine et à faire vendre. Karine Giebel, c'est aussi l'art de prendre un thème de société que tout le monde fait semblant d'ignorer (dans ce cas l'esclavage domestique moderne) et de faire en sorte que jamais jamais jamais plus vous n'oublierez que ça existe ! - Chérie ? Qu'est-ce qui se passe ? Tu pleures ? - LA FERME ! ....... C'est l'effet Giebel ... Tu peux pas comprendre ! Là, debout devant ma bibliothèque, je soupire ... Lequel prendre après ça ? Un le Guilcher peut-être ? J'ai entendu dire que c'était drôle ;) C'est la famille qui va être contente !

Quatrième de couverture

Maman disait de moi que j'étais un ange. Un ange tombé du ciel. Ce que maman a oublié de dire, c'est que les anges qui tombent ne se relèvent jamais. Je connais l’enfer dans ses moindres recoins. Je pourrais le dessiner les yeux fermés. Je pourrais en parler pendant des heures.

Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler… Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin… Frapper, toujours plus fort. Les détruire, les uns après les autres. Les tuer tous, jusqu’au dernier. Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures. Un homme dangereux. Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite ! Parce que bientôt, tu seras morte.

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