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La belette a mis la patte sur quelques bons mots au fil de ses lectures. 

A vous d'y promener votre souris pour en faire apparaître l'auteur.

Bomber disait que ce que les livres avaient de merveilleux, c'est que c'étaient des films qui se jouaient dans nos têtes. 

Le gardien des choses perdues

Ruth Hogan

La porte s'ouvrit avec violence et la femme en forme de trombone déplié fit son entrée dans la pièce. C'était un zigzag inélégant de nez, de coudes et de genoux que n'adoucissait nul rembourrage charnel et dont l'expression avait, au cours des années, sombré dans un sarcasme permanent

Le gardien des choses perdues

Ruth Hogan

J'ai découvert petit à petit le revers de la médaille. L'intérêt que l'on suscite peut devenir exponentiel. Alors que soi, non. On ne se dédouble pas, on reste le même, un et indivisible, tandis que les sollicitations, elles, se multiplient. Et les obligations avec elles. 

Trop de lumière

Marinette Lévy

S'il voulait bien l'embrasser à nouveau, ça lui suffirait pour être heureuse jusqu'à la fin de ses jours. Sauf que ce n'est pas vrai. Les baisers doivent être comme les cigarettes. Si ça vous plaît, vous en voulez toujours plus.

Les buveurs de lumière

Jenni Fagan

Je crois que le chagrin est comme un canapé hideux. On ne s'en débarrasse jamais tout à fait. On peut faire de la décoration autour, jeter un plaid par-dessus, le pousser dans un coin de la pièce - mais finalement, on apprend à vivre avec.

La tristesse des éléphants

Jodi Picoult

Mauri avait dit que Timo avait fait une école d'ingénieur. Ce qui sous-entendait qu'il devait y avoir une large bande passante sous la raie qui partageait ses cheveux.

La maison de vos rêves

Martti Linna

Celui qui affirme ne croire en rien croit au moins en cela. Nous sommes tous croyants, d'une façon ou d'une autre, que nous nous attachions au discours d'une religion reconnue ou que nous nous penchions avec gratitude vers une  perce-neige qui annonce le printemps.

Le bonheur est une valise légère

Frank Andriat

Il y a un moment où la fibre intérieure se rompt, et après on ne se reconnaît plus. On se survit.

Calcaire

Caroline de Mulder

Le froid montait de la pierre sous ses jupes, et la peur se tapit à côté d'elle dans l'obscurité, prête à ramper sur ses genoux.

La salle de bal

Anna Hope

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