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La fissure - Jean-Paul Didierlaurent - Au Diable Vauvert, 2018.


Ascenseur émotionnel d'une lecture …. * Après 60 pages : il me semble que ça démarre lentement. C'est moins bien que « le liseur du 6h27 ». ça m'a l'air moins déjanté, le cadre de l'histoire me plaît moins. Il faut dire que la vie rangée d'un petit représentant de commerce, ça ne fait pas spécialement rêver. * Après 100 pages : Aaaah c'est pas mal ! Le représentant de commerce est en plein pétage de plomb et converse avec son nain de jardin qu'il est seul à attendre. D'ailleurs, il a de bons mots ce nain de jardin ! Après quelques sourires, j'éclate franchement de rire sur un passage particulièrement cynique (désolée, c'est mal mais j'aime bien !). * Après la dernière page : Mais c'est génial ! J'ai adoré !! Oui, c'est une histoire invraisemblable saupoudrée d'un zeste de fantastique mais j'ai choisi d'y croire et de suivre la fissure. Arrivée à destination, je suis définitivement conquise par Jean-Paul Didierlaurent et ses contes philosophiques improbables, ses personnages atypiques, son écriture enlevée et métaphorique à souhait. J'ai vraiment passé un bon dimanche en compagnie de ce roman drôle, cynique, intelligent et bien plus profond qu'il n'y paraît au premier abord. Ah ! J'en aurais bien repris quelques pages, moi ! Alors, vous aussi, si vous voulez comprendre ce que cache la fissure, écoutez le nain de jardin : « les signes, copain, il faut suivre les signes ».

Quatrième de couverture

Dernier représentant d’une entreprise de nains de jardin rachetée par une holding américaine, Xavier Barthoux mène une vie bien rangée entre la tournée de ses clients, son épouse, son chien et sa résidence secondaire des Cévennes. Mais quand il découvre une fissure dans le mur de sa maison, c’est tout son univers qui se lézarde… Animé par une unique obsession, réparer la fissure, il entreprend un périple extrême et merveilleux jusqu’à l’autre bout du monde.

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