En attendant Bojangles - Olivier Bourdeaut - Gallimard (Folio), 2017
- Admin
- 1 juin 2017
- 2 min de lecture


Pour apprécier “En attendant Bojangles”, il faut être fou ! Non, je ne vous insulte pas ! Je dis simplement qu’il faut accepter d’être gagné par une saine folie le temps que dure ce roman.
En attendant Bojangles, ça ne se raconte pas sinon la magie n’opère plus. Evitez donc de lire les 563 critiques sur Babelio ! Tout y a été dit jusqu’à la nausée!
En attendant Bojangles, ça se vit au rythme de la fantaisie des personnages, ça vous enflamme le cœur et l’esprit.
Pour apprécier En attendant Bojangles, il faut penser en cigale et non en fourmi. Il faut tout lâcher, se laisser porter par la fable. Même si l’on sait que le récit est invraisemblable ! C’est d’ailleurs cela qui le rend magnifique et criant de sincérité.
Le talent d’Olivier Bourdeaut, lui, est bien authentique. Pour un premier roman, c’est un coup de maître.
Vous chantiez ? Et bien dansez maintenant.
Quatrième de couverture
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur "Mr. Bojangles" de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.